Petit citadin ébahi, Vadim, initié par la petite voisine de dix ans, Moinette, découvre, émerveillé, stupéfait, ébloui, la montagne et le cycle immuable des saisons, où les familles s'affairent chaque jour aux labeurs de la terre.
Nous sommes en 1943 et Vadim est accueilli par une famille bienveillante qui va lui redonner vie, l'éloigner aussi de la menace de l'ennemi qui gangrène la France et qui poursuit et arrête les Juifs.
Ce roman est d'une force incroyable.
C'est une lecture sensorielle, contemplative, une sorte de roman paysage pétri de descriptions colorées, poétiques, où la montagne, lieu magique, transmet ses couleurs, ses odeurs, ses paysages contrastés, ses reliefs, ses monts enneigés, ses crevasses, ses sommets hauts entre brume et nuages auprès desquels Vadim, appelé »Vincent », et le lecteur se sentent minuscules.
[Le coup de ♥ de Véronique de la bibliothèque-ludothèque Camille Claudel]